Bon nombre de ménages utilisent actuellement des solutions de traitement avant d’utiliser l’eau du robinet. Certains préfèrent consommer l’eau de puits, qu’ils trouvent plus « propre » que celle de la JIRAMA. Faire bouillir l’eau s’avère indispensable avant toute consommation, même après tout traitement. Ces mesures visent à éviter de consommer une eau non potable et d’en subir les conséquences, dont les maladies de la peau et la diarrhée.
Des problèmes de tuyauteries
Face aux plaintes des usagers, la JIRAMA, à travers le coordonnateur Hajarison Andriamanarivo, rassure que l’eau traitée et distribuée depuis Mandroseza respecte les normes exigées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). D’après ce responsable, les tuyauteries datent de 30 et 50 ans. L’eau est bien traitée et filtrée à Mandroseza, mais ce sont les tuyaux endommagés qui dégradent sa qualité.
Pour sa part, une autre source au sein de ladite société avance que même les dispositifs de traitement de l’eau à Mandroseza n’arrivent plus à suivre, surtout lorsque l’Ikopa déborde et charrie de la boue. Tant que les pluies continuent, il n’y a pas de solution miracle si les interventions et les remplacements de conduites ne suivent pas.
À cela s’ajoutent les contraintes énergétiques, puisque toutes ces installations fonctionnent avec du carburant. Quoi qu’il en soit, un projet de remplacement des conduites est en cours et figure parmi les priorités de la société . De nouvelles infrastructures sont également prévues, et certaines devraient être achevées d’ici février 2026, selon les informations recueillies.
« Mais l’on se demande s’il y a une réelle disponibilité à la JIRAMA, ou si la priorité est d’abord donnée à l’électricité », conclut notre source.
P.R.








